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Société

GABON-MAKOKOU : UN HOMME ABAT SA MÈRE ET SE SUICIDE

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Ce lundi 1er janvier 2024, un homme a tiré deux fois sur sa mère, dans le regroupement des villages Etakanyabé, muni d'un fusil de type calibre 12. Elle est tombée et ne s'est plus relevé. Plein de remords, il s'est lui-même tiré une balle dans la tête.

Ce lundi 1er janvier 2024 n’a pas démarré sous de meilleurs auspices pour tout le monde. Un homme a abattu sa maman à l’aide d’un fusil de chasse de type calibre 12. Touché par les remords dus à son geste fatal et à un accès de colère incontrôlée, il a retourné l’arme contre lui-même. Le drame s’est déroulé au village Messio, dans le regroupement des villages Et Akanya, situé à quelques kilomètres de Makokou, le chef-lieu de la province de l'Ogooué-Ivindo.  

Julien Nkouassa Bemba, 54 ans, a abattu sa mère Alphonsine Bassoumbou, 64 ans, avant de se suicider au village Messio, canton Aboye, à environ 15 km de Makokou, sur la route d’Okondja. Ce matricide serait lié au départ de la concubine du fils insensé du foyer familial. 

Selon des sources dignes de foi, la colère de Julien Nkouassa Bemba a été causée par départ de sa concubine du foyer. La dulcinée avait décidé de se rendre à Makokou pour  passer le réveillon du nouvel an, dans le chef-lieu de la province, loin de l’ennui et de la routine du village. Elle voulait s’égayer un peu. Mais cela n’était pas du goût de Julien Nkouassa Bemba, qui a montré des relents de jalousie. 

Le feu couvait sous la cendre. Les relations entre la concubine de Bemba Nkouassa et de sa mère étaient orageuses. Pour un rien, la bru avait une prise de bec avec sa belle-mère. 

 

Le jour du drame, le premier 1er janvier 2024 commence avec les palabres.  Julien  Nkouassa Bemba échange quelques mots peu amènes avec sa maman. Le torchon commence à brûler entre le rejeton et sa mère regrettée. Ivre de colère, Nkouassa Bemba rentre dans la maison récupère un fusil de type calibre douze chargé. Il se met ainsi à poursuivre sa mère. Sentant le danger, elle tente de fuir. sa course sera de courte durée. Le tueur déclenche deux détonations. La deuxième détonation, tirée à bout portant, sera fatale à la sexagénaire.

Conscient du crime qu’il vient de commettre, il braque l’arme contre lui-même et appuie sur la gâchette sans hésiter. Lui aussi tombe et meurt. 

Le meurtrier se tire une balle dans la tête

Comment un homme d’un âge assez mûr peut-il  ouvrir le feu sur sa propre mère et mettre fin ensuite à ses jours, quelques minutes plus tard. Comment cette tragédie a-t-elle pu se dérouler alors que les parents et les voisins n’avaient des soupçons sur ce drame ? Comment ont-ils pu laisser l’enfant menacer sa mère avec une arme et ne pas intervenir ? 

Les détails de cette tragédie restent encore flous, et les autorités locales sont en train de rassembler des informations pour comprendre les raisons qui ont poussé un jeune homme du village Messio à commettre un acte aussi horrible. Seule une enquête approfondie pourra faire la lumière sur cette calamité.  

Pourquoi autant de drames surviennent dans cette province d’habitude si paisible. Est-ce un signe du destin ou hasard ? Les prochains jours seront scrutés avec beaucoup d’attention sur cette province. Le 3 décembre dernier, c’est un professeur de physique exerçant à Makokou qui avait été retrouvé mort mystérieusement devant la porte de son domicile. le mystère reste caché. 

Ce meurtre vient montrer les dangers mortels qui existent lorsque les armes à feu sont à la portée du premier venu. Les conditions de détention d'armes doivent durcir. 

 

Par Pamphile EBO

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